On me demande régulièrement où je prends mes images. Un peu partout… mais essentiellement dans le métro parisien. La plupart du temps, les grandes affiches sur les quais sont changées avant d'entamer leur transformation, c'est moins le cas dans les couloirs secondaires…
Il me faut donc beaucoup marcher… dans le métro. Guetter les affiches altérées, aller les voir de près et n'en photographier, peut-être, qu'une sur vingt… Parfois, en attendant une rame qui se faisait désirer, je me suis "forcé" à étudier les affiches présentes et souvent je finissais par voir quelque chose…
Je garde un principe dont je ne m'écarte jamais : je n'interviens pas dans le processus d'altération de l'affiche. En un mot : je ne touche à rien. Ni avant la prise de vue, ni après.
Pour illustrer mon approche, voici deux images. La première représente l'affiche dans son contexte, une publicité pour les tirages de Steve McCurry, avec cet étonnant portrait.
La seconde, celle du troisième œil, irradiant, l'une de mes images.
Pour le Continent éphémère, les affiches sont souvent devenus illisibles à force de déchirures, ou bien ce n'est qu'un fragment particulièrement réduit que j'en extrait.
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