Cette image se situait sur le même panneau que l'autre paysage très "japonais" retenu pour l'exposition. Une troisième image, d'ailleurs, mord sur ces deux photos. Mais celles-ci illustrent assez bien ce qui retient mon œil.
Pour celle de l'expo, j'ai cru voir une estampe moderne, mais mon attention a été d'abord accrochée par cette collision entre l'affiche publicitaire d'un voyagiste et les indispensables travaux de maintenance du métro. Rivée sur l'illustration, cette plaque met en scène le cortège des baigneurs, pèse sur lui de cet œil inquisiteur qui "casse" l'harmonie délicate de la composition. Les touristes suivent des sentiers fictifs qui rappellent les gouttes de pluie sur une vitre. La part du sable, à peine mis en relief par la mer qui pointe sur l'œil, est amplifiée par la concordance de teintes avec la plaque plastifiée qui la recouvre. Aucune personne n'est identifiable, réduite au statut de fourmis, voilà qui accentue encore la part du sable. Autrement dit, la part du vide, traditionnellement représenté par des brumes et des brouillards. Encore un peu, et c'est de la philo…
1 commentaire:
J'y vois un île, beaucoup de sable et l'océan autour.
J'y vois beaucoup d'hommes marchaient et allaient on ne sait où. Il n'y a rien d'autre que ce désert.
Enregistrer un commentaire